Le passage Irène-Joliot-Curie ou encore l’allée du Petit-Tonneau, tous deux en Centre-ville, abritent de nombreuses œuvres qui évoluent au fil du temps. Le street art étant éphémère par nature, vous ne verrez pas deux fois les mêmes œuvres ! Les parois de la place Jean-Martin sont, elles aussi, entièrement recouvertes d’œuvres. Petites ou grandes, réalisées à l’aide de pochoirs ou fais à main levée, cette partie du Centre-ville vitriot est the place to be des amoureux de l’art urbain. Le skatepark, niché dans le parc départemental des Lilas, offre le terrain de jeu parfait pour les pratiques urbaines, artistiques comme sportives. 

Les façades latérales de multiples bâtiments d’habitation vitriots accueillent des œuvres monumentales qui effacent la monotonie des murs en béton et apportent une touche de couleur à Vitry. Elles sont facilement repérables dans la ville par leur grande taille et leur durée prolongée de conservation.

Au fil de votre balade, vous côtoierez les portraits engagés de C215, les oiseaux du gantois Roa, les motifs fleuris et graphiques de Stew, les collages du collectif MONsTR, les œuvres des artistes vitriots Avataar et Serge Bacheré ou encore les graffitis colorés de Kashink. Les grandes fresques murales de Kouka, en hommage à Nelson Mandela, ne passent pas inaperçues lorsque vous longez l’avenue Henri-Barbusse. 

Grâce au soutien de la municipalité, le street art a pu pleinement se déployer dans la ville. Au point même que certaines œuvres ont été commandées par la ville, comme celle de C215, située sur la façade du gymnase Irène-Joliot-Curie, visible depuis le passage éponyme. D’autres, comme celle de Nunca, située au 72, rue Camille-Groult, a été financée grâce au dispositif du 1 % artistique.